Recherches sur l'eau
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Activité 4 : SVT
Autoépuration : Le terme d'autoépuration désigne l'ensemble des processus biologiques, chimiques et physiques permettant à un sol ou à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances qui lui sont apportées (pollution), de manière définitive (autoépuration vraie) ou temporaire (autoépuration apparente).
L'autoépuration n'est possible qu'à certaines conditions et dans certaines limites (spatiales et temporelles, quantitatives et qualitatives). Elle est efficace pour les polluants qui sont biodégradables (rarement en condition anaérobie, et le plus souvent en condition aérobie), mais les polluants pas, peu, difficilement ou lentement dégradables ne sont souvent au mieux qu'inertés ou stockés dans les sédiments où ils peuvent être remobilisés.
Ce processus se déroule en plusieurs étapes : 1. Intrusion d'un polluant
L'apport de matière organique entraîne une multiplication des bactéries. 2. Multiplication des bactéries
Les bactéries transforment la matière organique en sels minéraux et en gaz carbonique ce qui va favoriser la croissance des plantes. Puis, par photosynthèse, les algues vont produire de l'oxygène. 3. Nettoyage par les bactéries
Cet oxygène dissout va permettre une augmentation de l'activité bactérienne. Celles-ci éliminent les restes de pollution et la rivière retrouve alors ses qualités écologiques naturelles. 4. Excès de polluant
Un excès de polluant inhibe l'activité des bactéries et de la photosynthèse ce qui entraîne la "mort" de la rivière.
DBO : Demande biologique en oxygène : c’est la quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder les matières organiques (biodégradables) par voie biologique (oxydation des matières organiques biodégradables par des bactéries). Elle permet d'évaluer la fraction biodégradable de la charge polluante carbonée des eaux usées. Elle est en général calculée au bout de 5 jours à 20 °C et dans le noir. On parle alors de DBO5.
La DBO,