Recueil appolinaire
Apollinaire pour le titre de son recueil avait au début pensé à Eau de vie ce qui directement fait la liaison avec le sens premier de l’alcool : la boisson. De nombreux poèmes ont des similitudes avec la boisson comme avec « Nuit rhénane ». Il fait partie d’un groupement de neuf poèmes rassemblés sous le nom de « Rhénanes », s’inspirant d’un voyage qu’il a fait en 1902 en Rhénanie. Dans la première strophe, on pourrait croire que le poète se situe dans une auberge près du Rhin buvant du « vin ». Il tremble sous l’effet de l’alcool avec « trembleur comme une flamme » Dans la deuxième strophe, l’auteur crie « Debout » aux gens qui, dans cette auberge, l’entourent et chantent, dansent une ronde. Il ne veut plus de laisser porter par l’alcool, il veut à nouveau de la stabilité comme avec ses créatures angéliques et leur « regard immobile », c’est-à-dire la rigueur de leur port de tête. Dans la troisième strophe, l’ivresse prend beaucoup de place, mise en valeur avec « le Rhin le Rhin est ivre ». Le dernier vers «verre s’est brisé comme un éclat de rire» peut-être interprété comme