Red bull 2003
Si les équipes marketing de Red Bull sont dans les starting-blocks, c'est que l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) doit bientôt se prononcer à nouveau sur l'innocuité du mélange explosif de Dietrich Mateschitz : des vitamines à la pelle, une forte dose de caféine, mais surtout un glucide, le glucoronolactone, et de la taurine. Ce sont ces deux dernières substances qui posent problème, car leurs effets à long terme sur l'organisme restent inconnus.
Cela fait dix ans que Red Bull frappe à la porte du marché français et a déjà essuyé deux refus pour des raisons de santé publique. Cette fois-ci, la marque compte bien faire plier les autorités, comme elle l'a fait partout ailleurs. Il lui a fallu trois ans d'une bataille interminable avec les autorités sanitaires autrichiennes, cinq ans en Allemagne, autant au Canada. Pour obtenir gain de cause, elle n'a rien modifié de la composition de sa boisson - elle ne l'a d'ailleurs jamais fait -, mais a apporté des preuves supplémentaires sur