redaction de francais mort de Renée dans La curée
Rédaction de Français
Un soir d'hiver de l'année 1872, Renée se trouvait allongé dans son lit baldaquin sa couverture était faite de fines dentelles avec des motifs de roses écloses, le voilage écru descendait jusqu'aux pieds en bois massif. Celle-ci ne bougea pas de son lit depuis ces derniers jours, elle avait même confondu Saccard pour son père et le médecin pour Maxime. Cette maladie la rendait folle, si ce n'était juste la maladie... Renée se plaignit, un soir de la raideur de sa nuque puis le soir suivant s'ajouta un mal de tête insupportable. Celle-ci exigeait à sa nouvelle femme de chambre, de ne plus allumer le lustre d'or qui pendait au milieu du plafond. Sur celui-ci étaient peints des petits nuages. Elle enviait de les manger par leur couleur rose pale ressemblant à de petites confiseries. Elle pensait que la mort n'était qu'un passage, que le fil ne serait pas coupé. Elle trouvait que s'était injuste que se soit elle qui était entrain de mourir. Qu'elle n'avait rien fait de mal, comparer aux magouilles de son cher et tendre mari. Et elle imaginait que la méningite qui l'affaiblissait de plus en plus venait de ses tenus qui lui recouvrait certaines parties de son corps, comme la dernière, lors du bal où elle avait assisté. Dans cette tenue de la représentation théâtrale, on voyait même sa taille menu et ses épaules qui dégageait toutes son élégance. Renée raisonnait à une autre mort, qu'elle aurait pu se donner, il y a un an après avoir appris le mariage de l'homme qu'elle aimait tant. Elle repensa à ses moments ou toutes ses pensées s'était centrées sur ces questions. Renée aurait aimé mettre fin à ses jours, lorsque son cœur se compressait et qu'elle pensait qu'à le poignarder pour que toute sa haine et sa tristesse s'évaporent dans les airs. Puis, elle évoqua en chuchotant, qu'elle finirait un jour par le retrouver et de ne plus être son jouet, qu'il aura grandi et compris et qu'elle deviendra sa princesse.