Le meurtre de la cour des loges En cette nuit d’hiver, la ville de Lyon était déserte. Le vent sifflait à travers les arbres. On entendait la chouette hululer dans le parc. Seuls les lampadaires de la rue restaient allumés en ce soir glacial. Un homme remontait Rue du Sergent Blandan, le pas lourd, le manteau tombant jusqu’aux genoux le chapeau enfoncé sur sa tête. En passant devant l’hôtel, son regard fut attiré par une chambre éclairée au troisième étage, il aperçut devant la fenêtre deux hommes se disputer, puis soudain l’un deux s’écroula. Inquiet, il se dirigea vers le commissariat le plus proche. Le lendemain matin L’inspecteur Lambert ayant annulé ses vacances pour l’enquête, arriva sur les lieux du crime. Un homme de la police scientifique l’attendait. Dès son arrivée, il examina attentivement l’appartement et fut surpris de l’arme utilisée par l’assassin: Un vase en verre. Quelques instants plus tard, il vit arriver la femme de M. Amaram. C’était une jeune femme blonde, très distinguée. Après l’avoir interrogé, celle-ci lui avoua que son mari passait souvent ses nuits dans un cercle de jeu où il retrouvait ses amis qu’elle trouvait suspects. Sur ces mots, L’inspecteur décida de se rendre au cercle situé à la périphérie de la ville. Peut-être avait-il des dettes de jeu ? Le ciel était noir et l’orage allait éclater d’une minute à l’autre. Arrivé sur les lieux, l’inspecteur Lambert observa attentivement les personnes présentes. Il repéra le gérant du club près du bar, il s’avança vers lui et lui montra la photo de la victime. En effet, M. Flavio connaissait bien cet homme. Celui-ci pensa tout de suite à une dette de jeu susceptible d’être la cause du crime. Après de multiples enquêtes sur les milieux mafieux, et cercles de jeu de la région, l’inspecteur ne trouva ni pistes, ni suspects concernant ce meurtre. Abattre un homme avec un vase en verre est peu probable pour un règlement de compte dans ses milieux-là, se disait-il. Trois heures plus tard, après