Reflexion pour entrer en master
Je suis originaire d’une famille ouvrière du nord de la France. En 1978, mes parents font le choix de m’inscrire dans une école privé catholique, l’institution Saint-Jean à Douai pour y suivre mes études secondaires, en pensant que ce choix serait le meilleur. Il y avait une grande rupture entre ma classe sociale d’origine et celle de ceux que je fréquentais dans cet établissement. Dans ce contexte anxiogène, mes études furent soldées par un échec au BAC.
En 1984, je suis une formation à l’école PIGIER pour préparer un diplôme de CAP/BEP d’agent administratif et de comptabilité. Je les obtiens. Je passe, ensuite, un Brevet de technicien professionnel en comptabilité et informatique, ceci pour combler le désir de mes parents.
En 1987, j’effectue mon service militaire où j’ai la joie d’apprendre ma future paternité de mon premier garçon. En décembre 1988, à la fin de celui-ci, je travaille dans un service de publication assisté par ordinateur dans une petite imprimerie.
Au bout de sept ans, ne voyant aucune perspective d’évolution, je démissionne et travaille dans le secteur de la vente. Je prends conscience de mon besoin de reconnaissance sociale ce qui va me pousser à devenir acteur de ma vie.
En 1995, je suis une formation en Brevet de Technicien Supérieur Agricole, technico-commercial, spécialité produits laitiers d’un an. Mon choix est motivé par le financement de l’état et par l’accès à un BAC + 2.
En 1999, je fais la rencontre d’une personne qui me persuade de travailler en tant qu’agent immobilier dans son agence. Ce métier étant très technique, je m’autoforme car le Brevet Technicien Supérieur de négociateur immobilier n’existe pas encore.
Pour approfondir mes connaissances en droit de la