Regards sur la pauvreté
DEVOIR D’ECONOMIE
La pauvreté, terme récurrent nous revenant régulièrement aux oreilles, relayée inlassablement par les médias, nous entraînant pas à pas vers une sorte de psychose. Mais qu’en est-il, qu’entend t’on par pauvreté, qui concerne-t-elle, sommes nous capables d’enrayer ce phénomène et de trouver les solutions adaptées ?
Depuis peu, la France utilise le même mode de calcul que nos voisins européens, considérant que l’on qualifie quelqu’un de pauvre si ses revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté, calculé à partir du revenu médian à hauteur de 60 % de celui-ci. Cependant, à une nuance près, le gouvernement français a décidé d’en modifier le calcul favorisant à terme, la baisse des indicateurs de la pauvreté. Subtilité politique ou pas ?
Aujourd’hui il semblerait que les critères de pauvreté soient modifiés. La pauvreté ne se résume pas qu’aux revenus, il faut poser un regard privilégié sur d’autres paramètres. En effet, un ménage juste au-dessus du seuil de pauvreté est bien souvent soumis à des difficultés financières impliquant de leur part privation (viande, logement insalubre). Les conditions de vie étant altérées, on peut se demander si cette tranche de la population ne rentrerait pas dans la définition de la pauvreté.
On compte en France actuellement 7 millions de pauvres (2005), touchant au maximum par personne 817 € (60% du revenu médian) sachant qu’entre 2002 et 2005, des personnes percevant un revenu inférieur à 40% du revenu médian ont augmenté en flèche. On a également observé une nette augmentation du nombre de travailleurs pauvres (21% entre 2003 et 2005) soit 6.4% de l’ensemble des travailleurs en France, et ceci démantelant certains clichés, car en 2001 la moitié des travailleurs pauvres occupaient des postes stables et à temps complet. La situation n’a cessé de s’aggraver.
Le constat est amer, la tendance est effrayante, de plus en plus de pauvres occupent un emploi, et l’intensité de la