Relation d'une dispute de controverse en chine
1923 mots
8 pages
Le XVIIIème siècle est siècle de guerres de religions en Europe et principalement en France et siècle des Lumières. Ce mouvement européen dénonce le pouvoir absolu, et les dogmes religieux et est contre les injustices. Voltaire qui suivi une éducation jésuite, mais qui devenu déiste par la suite, en est l’un des grands pionniers. Afin de déjouer la censure, il utilise différents procédés tels que l’apologue. A cette époque, la Chine est perçu comme un empire parfait aux yeux des européens, qui tolère toutes les religions et qui est très ouverte sur l’Europe. Suite à l’affaire Calas, protestant condamné à morts sans aucune preuve réelle, Voltaire publie en 1763 Le traité sur la Tolérance afin de réhabilité cet homme, victime d’une injustice. Cette œuvre se présente sous la forme d’une œuvre philosophique. Le chapitre XIX, Relation d’une dispute de controverse en Chine, est un texte narratif mais surtout argumentatif qui expose une dispute entre différents chrétiens avec un mandarin chinois jouant le rôle de juge à Kanton, ville de Chine très ouverte à l’Europe, du fait de sa position littorale. Nous nous demanderons comment Voltaire fait passer un message à travers le biais d’une simple dispute et pourquoi la scène se déroule-t-elle en Chine. Nous verrons, tout d’abord, que ce texte est une nouvelle traditionnelle d’une dispute entre chrétiens avec la présence d’un mandarin chinois, puis nous montrerons que c’est en réalité un apologue sous forme de nouvelle d’une dispute sans fin, suscitant un effet comique par le comportement des chrétiens qui contraste avec celui du mandarin. En dernier lieu, nous mettrons en évidences la morale contenue dans ce texte.
Ce texte apparaît d’abord comme une simple nouvelle, qui relate une dispute entre chrétiens en Chine, avec la présence d’un mandarin chinois. En effet il contient les éléments traditionnels d’une nouvelle qui fait le récit d’une dispute en présence d’un médiateur et montre les divisions chrétiennes existantes.