Relations intergroupales et partitions sociales des professionnels en charges des multirécidivistes
PROJET SPIP/SDAT
La représentation des professionnels sur les multirécidivistes
Thi Mai Anh NGUYEN
Année 2009/2010
Résumé : Une saturation des prisons de plus en plus importante a obligé les différentes institutions en charges des personnes condamnées, à être plus vigilantes. Malgré une rigidité pénale, la violence et la récidive se trouvent être des problèmes d’actualité. Les institutions du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) et de la Société Dijonnaise d’Aide par le Travail (SDAT) côtoyant tous les jours ces sujets pensent avoir puisé dans toutes leurs ressources les diverses solutions et ont maintenant fait appel à la psychologie sociale pour tenter d’améliorer leurs actions. La représentation sociale de ces personnes violentes peut agir sur leurs comportements lorsqu’ils se trouvent dans une position d’identité menacé. Le passage à l’acte peut être l’objet d’une recherche d’identité positive. L’objectif de cette étude est de comprendre et montrer comment les professionnels en charge de ces « ingérables » les placent dans leurs discours. Et en résulter la partition sociale qui sous-tend leurs relations lorsqu’ils sont face à l’ingérable. Nous nous intéresserons à comprendre dans quel situation les personnes délinquantes sont violentes et plus tard dans quels cas elles récidivent. Pour ce faire, nous nous concentrons sur l’image qu’ont les professionnels qui sont amenés à côtoyer régulièrement les délinquants, c'est-à-dire les professionnels du SPIP, de la SDAT, de la police nationale et de la médecine/psychologie afin de saisir leur impact sur la personne violente. Nous nous attendions à voir une partition de type hiérarchique pour la police nationale et de type oppositive pour la SDAT. Nous nous attendions aussi à observer des différences dans le discours et son contenu selon l’appartenance professionnelle. Résultats : Les résultats nous montrent que la police