Relations internationales.

Traditionnellement les relations internationales ne sont jamais enseignées par des juristes. Dès 1945, on commence à s’y intéressé dans les universités et on part de l’idée que les relations internationales ont leur place en tant que matière scientifique. La matière relève de la sociologie politique parce qu’on considère que l’étude des relations des états relèvent d’abord de l’étude des comportements des gouvernants. Très vite, on s’aperçoit que ces relations ne peuvent échapper à l’aspect juridique parce que l’état incarne au plus haut point le droit public. Mais surtout la vie internationale est ponctuée par le droit. Il y a aujourd’hui coexistence entre ces 2 phénomènes. Il y a 2 manières de traiter des relations internationales : une manière politiste c'est-à-dire les expliquer sous l’angle de la sociologie ou une manière sous l’influence de la règle de droit. Autrement dit, on fait appel à la notion de sujet de droit, aux acteurs et aux enjeux.
Section 1 : la société internationale et son droit.
Cette société est marquée par 2 caractéristiques :
Paragraphe 1 : les poussées normatives. A) L’institutionnalisation des relations internationales.
Les relations internationales signifient des relations entre états. Historiquement à partir du XVIème siècle, on appelle les états, des nations car une nation à vocation à devenir un état. C’est ce que le président Nixon a introduit au XXème siècle dans la société des nations. L’état nation est conçu au XIXème siècle comme un état unitaire. C’est une manière de faire coexister des peuples pas forcément en accord (l’ex-Yougoslavie). Il faut prendre en compte le phénomène d’intégration économique de l’Europe, que l’on retrouve en Afrique ou aux USA. Les états ont vocation à devenir plus vaste et à former une société commune.
Les R.I sont institutionnalisées à travers la coutume composée d’un élément matériel (répétition) et d’un élément psychologique (dicté par une exigence