Relations parents-enfants
« L’enfance était un temps de transition, vite passé, et dont on perdait aussi vite le souvenir. » cite Ariès, écrivain du XXème siècle. Depuis les années 1870, la place de l'enfant a énormément évoluée en relation avec les valeurs humaines. Pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, la place de l'enfant dans la famille n'a que très peu d'importance. Les relations parents-enfants sont quasi-nulles et l'enfant n'est pas considéré comme une personne a part entière. Ils sont représentés dans les œuvres non pas comme des enfants mais simplement des adultes à échelle réduite. Cette absence dans l'iconographie persistera jusqu'à la fin du XIXème siècle. La très forte natalité des années 1870 est une des raisons de l'absence d'attention auprès des enfants. En effet, les familles ayant, en moyenne, 5 à 8 enfants n'ont pas le temps de s'occuper réellement de chacun d'eux et d'être à leur écoute. La relation entre un enfant et ses parents n'est que minime. Les soins après l'accouchement n'existent même pas et la mort d'un nouveau-né n'importe que peu. Les relations affectives n'ont lieu que lors des repas ou, dans les familles bourgeoises, durant les temps de loisirs. Dans les familles les plus modestes, ces relations n'ont lieu qu'à l'heure des repas. Si les parents d’autrefois étaient autoritaires, c’était par nécessité autant que par coutume. Il fallait bien que quelqu'un aide dans les tâches domestiques. Avec la mondialisation des modes de contraception, vers le XXème siècle, le taux de natalité baisse. Les parents peuvent contrôler les grossesses et désirent moins d'enfants car ils ont peu d'argents. L'enfant est désormais voulu et désiré par ses parents. L'enfant deviendra donc une personne aimée et la perte d'un nouveau-né ou d'un enfant sera donc tragique pour les familles. La Seconde Guerre Mondiale de 1939 va causer à son tour une chute de la natalité en France. Le nombre d'enfants par famille étant bas,