Reliar
Après 1918, les indigènes ont participé à la 1ère Guerre mondiale et après l’échec de la réforme de 1919, on assiste à une montée du nationalisme entre 1918 et 1939.
1er courant :
Assimilationniste dirigé par Ferhat Abbas qui joua un rôle important pendant la guerre d’Algérie.
Il veut l’assimilation de l’Algérie à la France mais à condition d’une égalité totale des droits. IL croit en une France des droits de l’homme. Va participer au « mouvement des jeunes algériens »
En 1945, après les massacres de Sétif, il commence à ne plus croire à cette France républicaine. Il commence alors à nuancer son discours.
En 1956, il rejoint le FLN et occupe des postes importants. Divers membres du FLN, les plus radicaux s’opposeront à Ferhat Abbas.
2ème courant :
Celui des Oulémas : Dirigé par Ben Badis fut crée en 1931. Ce n’est pas un parti politique. Il s’agit d’une association religieuse qui sera progressivement politisée. Il s’agit d’un nationalisme limité par la religion.
Selon lui, la nation algérienne existe et doit être fondée sur l’arabo-islamisme. Il doit y avoir une unité religieuse.
Ces idées se diffusent par le biais des écoles coraniques, les Medersa. Ben Badis est pour un islam épuré, il est contre le maraboutisme et les superstitions. Il s’agit d’un islam intellectualisé, délivré des superstitions.
Ces idées s’inscrivent dans le panarabisme et panislamisme.
3ème courant :
Celui de Messali Hadj.
En 1926, est fondé à Paris l’ENA, l’étoile nord-africaine par Messali Hadj. Il s’agit d’un homme issu d’un milieu modeste. Confronté très vite au milieu socialiste dans les usines dans lesquelles il travaillait.
Parti qui réclame clairement l’indépendance. Messali était un excellent orateur. Crée un journal « El ouma » dans lequel il diffuse ses idées.
En 1926, l’ENA est dissoute. Messali s’exile en Algérie.
En 1937, le PPA est crée, revendique les mêmes idées mais se détache peu à peu de sa doctrine