Religion
Peut-on qualifier ce récit philosophique, d'article des Lumières ?
La subjectivité apparaît dans cet article dés le début premier paragraphe (ligne5). En effet, les trois premières lignes constituent une définition objective des « Prêtres». « On désigne » à la première ligne universalise ce point de vue en montrant clairement que les critiques de l’auteur seront adressées aux Prêtres catholiques mais aussi aux représentants des autres religions. La description ironique des prêtres se fait par gradation. L’auteur commence en effet à faire le portrait de ce que devrait être un prêtre d’après le dogme et finit par la dénonciation de la prise de pouvoir au niveau religieux et politique sur les fidèles. À la ligne 6 les verbes « frapper » et « imprimer » montrent bien que l’auteur pense que les fidèles « subissent » le dogme enseigné par les prêtres. D’Holbach remplace même le mot « foi » par le terme « superstition » à la ligne 7, il veut nous montrer que les fidèles rendent leurs hommages à la divinité et prient pour des choses qu’ils n’ont jamais vues. Il évoque aussi la hiérarchie au sein des religions. Le peuple, « le vulgaire » se situe en bas de la pyramide alors que les ecclésiastiques, eux, sont au sommet. D’Holbach expose son point de vue tout en se montrant prudent puisqu’il place des modalisateurs dans le texte au sein des phrases, faisant référence aux coutumes des religions, « suppose » ligne 1, « on crut » ligne 10, « se crurent obligés » ligne 14, « dut augmenter » ligne 17