Remèdes d’autrefois : de la saignée au quinquina
1) Remèdes expiatoires
-maladie définit comme un déséquilibre des humeurs rééquilibrage des humeurs par la purgation, le lavement et la saignée. Les pilules ne sont pas jugées utiles.
- les médecins formés à Paris pratiquent plus la saignée. La saignée faisait peur aux malades. Les médecins de Montpellier saignaient moins, ils avaient plus recours aux plantes.
2) Médecine chimique
- La médecine chimique utilise des substances végétales, animales, minérales et même humaines (crâne écrasé pour soigner la folie, corps momifiés utilisés pour cicatriser François Ier ne se déplaçait jamais sans un morceau de momie). Les apothicaires cherchent l’équilibre subtil entre les matières premières végétales.
- matériaux utilisés par la médecine chimique : mercure, antimoine (c’est un vomitif, à haute dose c’est un poison violent).
-la médecine chimique est fondée sur la théorie des signatures : la Providence a caché des signes dans la nature qu’il faut repérer pour sauver sa peau. Oswald Crollius explique que les noix sont représentent parfaitement cette Providence divine : la coquille des noix peut être utilisée pour soigner les traumatismes crâniens.
- théorie combattue de façon virulente par certains médecins.
3) Rôle des institutions religieuses + thaumaturgie
- Au Moyen-Âge de nombreuses institutions religieuses donnaient un minimum de soins : nourriture. Dans les hôpitaux il n’y avait pas de médecins.
- soins médicaux spirituels des exercices spirituels apprenaient à supporter la douleur (consolation des malades) la douleur permet au malade de se purger. Il doit penser aux saints martyrs pour arrêter de se plaindre. Cela donnait un sens à la douleur.
- thaumaturgie : le toucher des écrouelles. Le roi pouvait soigner ceux qui étaient atteints par les écrouelles. Le roi pouvait soigner ceux qui étaient le plus à craindre. Cependant il ne pouvait pas soigner la lèpre.
II. Désenchantement de la