Rendre l eleve acteur de ses apprentissages
Introduire l’autonomie au collège
Comment arriver à faire vivre au quotidien les situations pédagogiques présentées au chapitre précédent ? La clé en est l’autonomie, qui prend bien ici sa valeur d’outil pour notre action. Loin d'un mot qui a sans nul doute été galvaudé ou d'une utopie fantasmatique, il s’agit d’un enjeu important, sérieux, auquel les éducateurs peuvent et doivent s’atteler. Et bien sûr, parler d’autonomie, c’est aussi parler responsabilisation.
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Textes officiels
L’éducation à l’autonomie est inscrite dans la loi. Dès 1982, le ministère énonçait avec pertinence : « Le travail autonome individuel ou en groupe donne une dimension nouvelle à la vie pédagogique : celle-ci devient une construction commune qui valorise l’élève par la vigueur de sa participation et le professeur par la qualité de son enseignement.
Le travail autonome n’est pas une technique particulière aux seuls élèves qui “réussissent” ; par la relation affective qu’introduit le travail de groupe, la confiance qu’il donne à l’élève, les possibilités d’affirmation de soi-même qu’il offre et la variété des aptitudes qu’il met en œuvre, le travail autonome contribue à compenser les difficultés scolaires et les handicaps sociaux. Il acquiert toute son efficacité […] avec la “guidance” et la relation d’aide qu’apporte l’enseignant. » (Circulaire n° 82-230, B.O. n° 23 du 10 juin 1982)
En 2006, le Socle commun des connaissances et des compétences évoque l’autonomie dans deux chapitres, en précisant bien la portée : 1. •Chapitre 6 - Les compétences sociales et civiques : « Pour accomplir avec succès sa scolarité […], d’autres compétences sont indispensables à chaque élève : l’École doit permettre à chacun de devenir pleinement responsable — c’est-à-dire autonome et ouvert à l’initiative […]. Il s’agit de mettre en place un véritable