Repas thérapeutique
La notion de qualité de vie apparait pour la première fois dans quelques textes à la fin des années 50 et plus officiellement dans les annales de médecine interne en 1966 (Bruchon-Schweitzer, 2002).
I.1.1. La qualité de vie selon Campbell & al
Selon Campbell & al cité par Bruchon-Schweitzer (2002) : « le bonheur doit être évalué à un moment donné, alors que la satisfaction est plus durable et concerne la vie entière. » Pour ces auteurs, il existe deux types de facteurs qui peuvent affecter le bien être ; il y a les facteurs externes (variable sociodémographique et socio-économique, évènement de vie, intégration sociale) et les facteurs internes (estime de soi, besoin et désir, auto-efficacité perçue, équilibre émotionnel…)
I.1.2. La qualité de vie d’un point de vue économique et politique
La notion de qualité de vie d’un point de vue économique et politique fait référence principalement à un niveau de vie optimal, condition de bien être matériel auxquelles tout individu devrait pouvoir accéder (Bruchon-Schweitzer, 2002).
I.1.3. La qualité de vie d’un point de vue médicale
Les progrès de la médecine concernant le traitement des maladies infectieuses se sont soldé par un allongement de la longévité des populations et donc par l’accroissement du taux de certaines maladies chroniques. Les conséquences à cela sont nouvelles et nombreuses (physiques, mentales, sociales…) affectant le bien être des patients plutôt que leur survie (Bruchon-Schweitzer, 2002). Selon Bruchon-Schweitzer (2002), Il est donc devenu primordial de réparer ou protéger la qualité de vie de ces personnes et donc de construire des
outils permettant d’évaluer l’impact physique, mental et social subjectif de ces pathologies et de leurs conséquences tout en prenant en compte les soins et les traitements qui leurs sont associés (Bruchon-Schweitzer, 2002). Par ailleurs, pour elle, les chercheurs se sont intéressé aux effets des divers types de traitement des