Reponse à un acte d'accusation
« Réponse à un acte d'accusation »
pbque: comment Hugo fait-il de la poésie un un vecteur de révolution sociale ou / comment met-il en parallèle révolution humaine et poétique?
I)Un récit
- on remarque deux parties dans le texte. Vers 1-19: l'avant révolution, utilisation de l'imparfait, discrimination sociale des mots.
¤ Vers 1-4: mots nobles, correspondant à la tragédie, c'est-à-dire au théâtre considéré comme « sérieux », avec les noms propres renvoyant à de célèbres personnages de tragédie; le mot décorum renvoyant au décor de la tragédie figurant un palais par exemple.
¤ vers 5-19: évocation des autres mots , beaucoup plus de vers leurs sont consacrés donc préférence de Hugo pour ces mots-là. Ce sont des mots tirés de l'argot, du patois et utilisés dans les comédies car celles-ci mettent en scène le petit peuple, ou bien dans la prose (roman). Ils sont mis de côté par Vaugelas qui a codifié la langue française au 17eme siècle. Ils sont désignés par des mots péjoratifs comme « vilains, rustres, populace », accumulation au vers 14. Exemples cités: Racine les déteste, Corneille les tolère mais ne s'en vante pas et Voltaire se moque de Corneille. On a dans tous les cas une mise en // entre les mots et les classes sociales humaines. Roi =, Académie qui en régit l'usage.
- vers 20 à fin: lexique de la révolution, utilisation du passé simple. Hugo apparaît comme l'instigateur d'une révolution dans l'utilisation des mots. S'il continue d'utiliser une forme classique de vers les « alexandrins carrés », il provoque une révolution dans le choix des mots: « vent révolutionnaire », « bonnet rouge », vers 27 et le mot « tempête ».
II)Un texte polémique
- style provocateur car mention des plus grands auteurs français mais pour les critiquer, nombreux points d'exclamation traduisent engagement de Hugo.
- paroles retranscrites au discours direct : rend le récit plus vivant; prise à partie du lecteur avec la question