Représentation de la sicile dans le guépard
1/ Sicile : un lieu autobiographique
Famille Lampedusa/Tomasi : depuis VIème siècle connue en Sicile
Lieux du roman : ceux de l’enfance de l’auteur, de sa famille - Palerme et ses palais - Donnafugata, inspiré de Santa Margharita
Souvenirs de chasse, promenade à l’aube avec Don Ciccio, p.98-99
Considérations sur les chiens, leur préséance à la chasse, renvoyant à des souvenirs personnels de chasse, à l’aube.
Nombreuses notations réalistes sur la pauvreté et la saleté de la Sicile - en ville :
p.192 : « la misère, la vétusté, la saleté des rues d’accès au palais »
Saleté même à l’intérieur du palais de Donnafugata : dans les cours intérieures on trouve des charognes de chats et des restes de pâtes. - à la campagne : description de la maison de l’oncle de D. P. p.216 tableau de Donnafugata au départ de Chevalley p.194, + pauvreté répugnante de Pépé Mmerda.
Réalisme culinaire : le plat de macaronis lors du premier dîner à Donnafugata, et Cavriaghi qui s’engage à « procurer des caisses … de macaronis » à Concetta, si elle le suivait à Milan.
2/ Sicile : « un délire de la création »
Violence du paysage, dont les lignes ont été conçues « dans une phase délirante de la création », p.109. Une mer « qui se serait pétrifiée », paysage fantastique, qui renvoie au chaos de la mythologie.
Violence aussi évoquée à Chevalley, p. 188, dans la même confusion chaotique des éléments : « chez nous il neige du feu ».
Sur la route de Donnafugata, on ne croise que 3 arbres, et Mlle Dombreuil compare la Sicile à l’Afrique.
Dans ce contexte, les jardins sont des oasis (fontaines à Donnafugata), associés à la sensualité « charnels »,p.13, « promesses d’un plaisir » et associé aux nudités mythologiques à Donnafugata, p. 77. On y fait aussi des croisements qui symbolisent le mariage à venir, greffe d’une catégorie sociale sur une autre « produits d’amours », dit F., mais répond T., « d’amours