Dans un premier temps, j’ai dû démonter minutieusement la quincaillerie, afin de les protéger de mes interventions. Puis, j’ai effectué un traitement anti-xylophage puisque beaucoup de trous d’envol d’insectes xylophages sont présent.
- Le bâti:
Afin d’effectuer au mieux mes restaurations, j’ai démonté partiellement le bâti, c’est-à-dire j’ai retiré le dessus et l’arrière afin de pouvoir retirer les coulisses. Les coulisses du tiroir du haut été bien endommagées, elles étaient creusées par la surcharge des tiroirs. J’ai alors réalisé des greffes en massif épousant la forme du creux afin de retirer au minimum de la matière, et, je les ai recollées avec une colle réversible telle que la colle de poisson. Une fois les coulisses restaurées, j’ai restitué les séparations du tiroir du haut en mettant des pièces neuves en sapin.
Ensuite, je me suis occupé à la restauration de l’arrière, j’ai recollé les fentes, et j’ai réalisé les greffes manquantes.
Puis, j’ai redressé le côté gauche voilé, bombé. Pour cela, j’ai scié en longueur à plusieurs endroits sur le côté en contreparement, c’est-à-dire la partie où les placages n’y sont pas.
J’ai serré le coté sur une partie plane et j’ai réalisé des flipots que j’ai collés sur les endroits sciés. Le coté étant redressant les trous de sciages se sont agrandi je l’ai ai bouché avec une baguette en massif appelé : flipot.
J’ai ensuite effectué des flipots et des greffes massives sur le reste du bâti.
- Les placages :

Pour les placages, je me suis d’abord occupé, du dessus en procédant par plusieurs hydrations des placages et des re-plaques. Ces dernières n’ont pas marché, j’ai alors procédé à une dépose partiel à la néoprène, le frisage central en noyant ou se trouve la gravure, j’ai retiré le placage avec du tulle, un tissu spéciale et de la colle à la néoprène.
Puis, j’ai mis le placage comportant la gravure sur une calle tendu, j’ai pu alors réaliser les greffes du dessus en essayant de trouver la même patine du bois