MARX
● Pour Marx, le moteur de l’Histoire, et donc du changement social, c’est la lutte des classes. Selon lui, toutes les civilisations ont été marquées par l’opposition entre deux classes sociales antagonistes, aux intérêts opposés. L’issu de l’affrontement entraîne l’apparition d’un nouveau système, qui engendre l’apparition de nouvelles classes sociales.
● Ce processus perdurera tant qu’il existera des classes sociales, c’est-à-dire jusqu’à l’instauration du communisme.
● Il existe un « sens » à l’Histoire, qui mènera inéluctablement au communisme.
● Le capitalisme est marqué par l’opposition entre deux classes sociales : les bourgeois et les prolétaires, qui se différencient par leur possession (ou non) des moyens de production.
● Le capitalisme est traversé de contradictions qui entraîneront nécessairement sa disparition. Cette disparition interviendra lorsque les prolétaires seront conscients du fait que leur situation provient du système capitaliste ; ils passeront ainsi de « classe en soi » (situation objective où des personnes ont des intérêts communs) à une « classe pour soi » (ils prennent conscience de leurs intérêts communs).
● Le capitalisme entraîne l’aliénation des prolétaires, qui sont dépossédés du produit de leur travail car ils ne sont plus décisionnaires dans le processus de production, et leur exploitation, car ils ne reçoivent pas sous forme de salaire la totalité du produit de leur travail : les bourgeois extorquent la « plus-value ».
● Le capitalisme est traversé par des crises récurrentes, car les bourgeois, cherchant à préserver leur taux de profit face à la concurrence, licencient afin de baisser leurs coûts de production. Ils ne s’aperçoivent pas qu’en agissant ainsi, ils réduisent leur plus value, ce qui baisse leur taux de profit ⇒ il y a donc une baisse tendancielle du taux de profit qui entraîne mécaniquement l’apparition de crises économiques régulières.
● Lorsque les prolétaires auront par la force pris le pouvoir, il y aura une