Résumé Mémoires d'outre-tombe
Récit autobiographique de François-René de Chateaubriand, publié en 1848.
Le projet initial, Mémoires d'une vie, sera remanié et approfondi pour devenir ce que nous connaissons maintenant sous le nom de Mémoires d'outre-tombe. Ce nouveau titre s'explique par la volonté de l'auteur de faire publier l'ouvrage 50 ans après sa mort mais, pour des raisons financières, il fut contraint "d'hypothéquer sa tombe" en publiant les premiers livres de ses mémoires de son vivant.
Si elles comportent des traits qui la rapprochent du genre littéraire des "mémoires" (au sens classique du terme, comme les Mémoires de Saint-Simon), les Mémoires d'outre-tombe s'inspirent également des Confessions de Rousseau, dans le sens ou Chateaubriand traite - outre les événements politiques et historiques auxquels il assiste - des détails de sa vie privée et de ses aspirations personnelles.
C'est également dans cet ouvrage que l'on trouvera quelques uns des meilleurs exemples de prose poétique, un genre dans lequel Chateaubriand excellait. D'autre part la mélancolie de l'œuvre contribuera à faire de Chateaubriand l'idole de la jeune école des romantiques français, dont Victor Hugo qui, étant enfant, écrira dans ses cahiers : « Je serai Chateaubriand ou rien. ».
RESUME II C'est à Rome, vers la fin de 1803, après la mort de Mme de Beaumont, que Chateaubriand conçut pour la première fois l'idée d'écrire les mémoires de sa vie. C'est un récit autobiographique et historique, dont Chateaubriand voulait faire un témoignage posthume, commencé en 1803, rédigé principalement de 1811 à 1822, et achevé de 1830 à 1841. Dans cette œuvre, il retrace les épisodes principaux de son existence aventureuse, des landes bretonnes aux forêts du nouveau monde, de l'armée des princes en Allemagne à l'exil en Angleterre. Les Mémoires tiennent aussi un peu du récit autobiographique tel que l'avait pratiqué Jean-Jacques Rousseau. Chateaubriand livre les secrets de son inexplicable