Retours et retrouvailles: migrations, identités, contacts
Ceux qui partent ont souvent l’envie, l’idée de revenir dans leur pays. L’exemple le plus flagrant est celui des juifs.
Il faut noter que le retour n’est pas majoritaire.
Au XIXe siècle, les bretonnes qui avaient migrés pour aller en ville et y travailler sont rentrées chez elles, vont donner une éducation à leurs enfants particulière, influencée par leur passé.
Aujourd’hui ce phénomène existe en Occident pour les sri-lankaises.
I- généralités sur les retours
a) les types de retours
Il y a des allers-retours ponctuels lors de certains événements comme des fêtes familiales …
La famille d’origine peut voir une différence avec ceux qui reviennent : ils ont pris des habitudes ; ils peuvent donner une image trop positive du pays d’accueil. Revenir pour passer sa retraite
Retour des enfants (2e génération) : les enfants peuvent venir pour les vacances : aspect touristique et identitaire.
Réinstallation des enfants dans le pays de départ des parents : remigration ; importance de la généalogie
En France, le phénomène est particulièrement important chez les enfants des portugais.
Tout comme pour les argentins d’origine italienne.
Le retour sans voyage : retour à une identité que l’on découvre et que l’on apprend.
Des paysans portugais dans les années 20’ apprennent qu’ils sont des descendants des marranes (juifs convertis au catholicisme)
Importance de la mémoire de l’esclavage. Importance de cette mémoire aux Etats-Unis.
Il s’agit de savoir pourquoi ont choisit de se souvenirs de quelque chose : il ne s’agit pas de devoir de mémoire, mais de choix de mémoire.
Retours liés à la chute du Mur et du communisme dans des pays où cela fait des siècles que la famille n’était plus : exemple des retours des turcs en Bulgarie
Va et vient ininterrompu : phénomène des nouvelles norias, surtout dans les années 60-70’ lors de période de forte croissance. Retour des hommes dans leur pays pour des petites