« Rêver un autre monde pour tous occupe une part non négligeable de la littérature et de l’expression artistique ».
Les rêves sont pour beaucoup d’entre nous, l’expression de nos souhaits, de nos envies et de nos fantasmes les plus profonds. Le corpus que nous allons étudier ci-dessous se compose de quatre écrits. Dans un premier temps, deux chansons se distinguent. La première de Charles Aznavour évoquant l’ambition de domination et de célébrité. Une de Téléphone, groupe musical, qui fait référence à ce besoin d’utopie. On distingue également un écrit de Paul Valadier évoquant le pouvoir procurer par l’ambition. Enfin le troisième document d’Emile Zola met en avant la domination auprès d’une société de consommateurs.
Nous pouvons alors nous demander si l’ambition est un rêve viable et réalisable ? Nous allons dans une première partie analyser l’ambition de nos rêves, pour dans une deuxième partie observer que tous les rêves ne sont pas tous réalisables et assez aléatoire.

L’ambition n’appartient pas à tout être humain. Certains ne vont pas essayer de s’améliorer, ou de progresser. Quant à d’autres, ils ont un réel désir ardent de posséder quelque chose en particulier ou de parvenir à faire quelque chose. C’est leur but et veulent l’atteindre comme si c’était un rêve. Dans le corpus de document ci-dessous, nous pouvons remarquer que chaque auteur, voire chaque artiste, met en lien l’ambition et la domination. En effet, Charles Aznavour dans sa première chanson intitulée Je m’voyais déjà, démontre bien cette corrélation. C’est l’histoire d’un chanteur raté. « Je m’voyais déjà en haut de l’affiche » est un texte qui met en avant le décalage entre les rêves de gloire de l’artiste qui se la raconte et la réalité de ce qu’il est devenu. La chanson fait référence à un homme ambitieux qui veut dominer son public mais aussi l’admiration de tous ces fans « signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient » ou celle des femmes « celle qui le soir pourrait