La consommation se tend, pas les revenus

Comme tous les concurrents, des groupes de distribution alimentaire mondial, ils subissent l'érosion de la consommation, surtout en zone euro. Cela n'empêche pas son chiffre d'affaires de croître de 4,4% en 2011.

> La hausse des revenus. Bien sûr, cela fait cinq ans que ce groupe n'a pas observé un fléchissement de son EBITDA (bénéfices avant charges). Mais les résultats publiés hier sont loin d'être déshonorants. « En zone euro, nous avons vu le recul de la consommation des ménages, notamment dans les pays où les plans gouvernementaux de rigueur sont les plus durs », constate le directeur financier. Les profits avant charges du groupe diminuent donc de 5,5 % à 2,375 milliards, mais le résultat d'exploitation est stable (+ 0,3 % à 1,337 milliard), le résultat net progresse de 15,5 % (857 millions), le chiffre d'affaires augmente de 4,4 % à 44,4 milliards. En hausse de 2,4 % en France, en diminution de 1,3 % dans le reste de la zone euro, mais en progression euphorique de 13,6 % à l'Est et en Asie, véritables locomotives du développement du groupe.

> Poursuite des investissements. L'année 2011 a été celle de la reprise des investissements, en hausse de 18 % à 1,635 milliard : 58 hypermarchés ont été ouverts (dont 46 en Chine), 43 supermarchés, 1 600 magasins ont été franchisés en Italie, France et Espagne. Immo, la filiale immobilière, a dépassé le cap des 500 millions de chiffre d'affaires.

> L'année du cinquantenaire. Ce groupe a fêté ses 50 ans l'an dernier. Avec 16,6 milliards de revenus consolidés (15,2 milliards sans l'essence, + 1,4 %) il a largement stabilisé ses