Rfid
Le principal moteur du développement des RFID (Radio Frequency Identification) – ou identification par fréquence radio - fut le besoin de traçabilité, qui est défini comme étant "l'aptitude à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'un article ou d'une activité, ou d'articles ou d'activités semblables au moyen d'une identification enregistrée" (ISO 8402).
Ceci commença avec les documents et étiquettes manuscrites et les étiquettes à marquage alphanumérique. Par la suite sont venues les étiquettes a codes et codes-barres imprimes linéaires, linéaires empiles ou bidimensionnels.
Mais ces étiquettes nécessitent une visibilité directe (moins de 1 mètre), possèdent une capacité de mémorisation limitée par leur taille physique, sont non modifiables et facilement altérables (déchirure, tache, pliure). Certes elles ne sont que peu chères, mais leur caractère passif les rend inadaptées dans un nombre croissant de cas où le besoin de traçabilité ou d'identification se fait sentir.
D'autres possibilités existent dans les systèmes d'identification a données embarquées, mais ces systèmes utilisent une transmission de données par contact, ce qui les rend peu souples d'utilisation. De plus, le cout global de ces systèmes (type cartes à puce bancaires ou téléphoniques) est bien trop important pour une utilisation de masse.
C'est dans ces conditions que s'est développée l'identification électronique sans contact. Initialement limitée par l'impossibilité de réaliser la télé-alimentation, l'identifiant devait incorporer une pile ou un accumulateur, augmentant ainsi son volume, sa masse et donc son prix. Cette barrière technologique passée, l'usage des RFID pour les civils s'est effectué en premier avec le suivi de processus industriels et d'identification animale: ovins, bovins, animaux domestiques, etc.
Maintenant la RFID fait partie de notre vie quotidienne : passeport et carte d'identité, étiquettes de grandes surfaces,