Rh - les femmes au travail
Repère la découverte N°287. Si la continuité de la vie professionnelle des femmes s’inscrit aujourd’hui comme une norme sociale dominante, ce qui n’en supprime pas pour autant les inégalités de l’emploi liées au sexe, il s’avère aujourd’hui que de nouvelles modalités de disparités sont nées : la création de noyaux durs de sur chômage et de sous-emploi féminin solidement installés au côté des formes d’inégalités déjà existantes : écarts de salaires, ségrégations. Ainsi, le travail et l’emploi des femmes se caractérise en comparaison avec le travail masculin, et il s’analyse selon les différences et inégalités, puisqu’ effectivement la féminisation existe, mais ne signifie pas égalité. La volonté de travail des femmes et son histoire peut alors être expliquée par la volonté des femmes de s’affirmer, de réduire ces inégalités. Voilà le moteur du travail féminin, qui passe nécessairement par une construction sociale pour progresser. Or, depuis les années soixante, et la montée du salariat y compris chez les femmes, des mutations profondes sont perceptibles au niveau de l’activité, le travail, le chômage et le sous-emploi, et les étudier permet largement de cerner la place des femmes dans l’histoire des sociétés. I- Activité : le temps des bouleversements. Au bout de 20 ans de crise, l’activité féminine ne cesse de croire. D’ailleurs, depuis le début des années 60 , ce sont les femmes qui ont assuré le renouvellement et l’élargissement de la P. A. Cette féminisation reflète dès lors de fortes mutations, tant quantitatives que structurelles. 1. La progression de l’activité féminine : une tendance constante et résistante.
En Europe, alors que l’emploi masculin stagne, la féminisation s’impose, même en période de chômage et de pénurie d’emploi ; tandis qu’il y a 20 ans, on s’attendait à ce que la crise chasse les femmes du monde du travail. Le contraire s’est produit, surtout durant les deux dernières décennies, laissant