Rhinoceros acte 1
Ionesco s’est longuement interrogé sur l’incapacité du langage humain à communiquer, conféré, la cantatrice chauve, sur le rapport qu’il existe entre le donneur d’ordre et l’exécutant, la leçon, et sur la fascination exercée par le « politiquement correcte ». Rhinocéros est un apologue qui nous interroge sur le mode de fonctionnement d’une pensée totalitariste. En effet, tous les historiens qui se sont interrogés sur les événements ayant provoqués la guerre et sur son déroulement au sein des populations, sont unanime pour affirmer que l’idéal fasciste qui décrit la forme de Hitler ou celle de Mussolini a bel et bien fasciné les foules avant la guerre et que ces idéo ont, malgré la multiplication des résistants de la dernière heure, étaient ceux d’une majorité des populations française, allemande et italienne.
Nous allons donc étudier ce texte au travers des trois axes suivants, personnalité de Bérenger, personnalité de Jean, confrontation des deux et constats.
Problématique que nous pouvons aborder sous la forme : séduction de la normalité. 1. Bérenger Quel portrait se dégage ici dans l’éthos et la prosopographie de Bérenger. Nous avons un « Jean » canonique, quel prénom français est plus banal que « Jean » ? Auquel s’oppose un « Bérenger » qui, même en effectuant des recherches patronymique pour l’époque, est loin d’être un prénom courant. Ainsi, dés le choix de la didascalie, nous avions une piste. L’auteur nous dépeint un débauché et ce par de biais, l’étopé qui se dégage de son discourt, ainsi que celui de Jean, et par la prosopographie, faite cette