Plusieurs changement importants se porteront au collectif humain a la suite de la seconde guerre mondiale ; la religion dans la vie des gens se voit en baisse ainsi que les certitudes de la vie s’effondrent. De cette guerre et lorsque plusieurs auteurs constatent l’absurdité de la condition humaine, nait le théâtre de l’absurde qui cherche alors à être universel en exprimant une condition commune à tous les êtres humains. Eugène Ionesco est un de ces auteur qui fut grandement influencé par ces évènements et est aujourd’hui reconnue comme l’un des représentant du théâtre de l’absurde. Celui-ci use de son art pour traiter des problématique sociales ainsi que d’autres thématiques diverses. Ionesco, dans Rhinocéros, utilise les caractéristiques du théâtre de l’absurde, concernant tant les personnages que la mise en scène, pour traiter du dangereux phénomène de massification. Cette pièce est notamment caractérisé par des personnages impersonnel ainsi qu’une présentation humoristique de l’angoisse et la déchéance humaine.
Dans cette pièce, les personnages son dépourvus de personnalité. Tout d’abord, tout les personnages à l’exception de Béranger se transforment en rhinocéros. Ceux-ci succombent un à un à la pression sociale et s’adonnent à une transformation qu’ils jugeaient inhumaine au début de la pièce. Ils sont donc le reflet de l’ensemble des humains plutôt que des être distingué et original. Seul Berenger parviens à résister à la rhinocérite, et ce, même lorsque Daisy, sa prétendante, perd tout espoir : « Après tout, c’est peut-être nous qui avons besoin d’être sauvés. C’est nous, peut-être, les anormaux » (p.156). Encore une fois, la répétition de l’expression « c’est nous » montre qu’elle remet en doute l’opinion de la minorité et que l’action privilégié par la majorité est probablement la meilleure. Ensuite, plusieurs personnages adoptent des comportements étranges. Ceux-ci on souvent des discours incohérent et absurdes qui sont dépourvu de tout sens.