Ionesco illustre le phénomène de massification en présentant des personnages qui semblent vulnérables et influençables. C’est d’une façon comique que l’auteur présente la situation lors de l’arrivée du premier passage du rhinocéros. Tous les personnages s’exclament de façon semblable comme jean : « Oh! Un rhinocéros! » Le logicien : « Oh! Un rhinocéros! » Ensuite le vieux monsieur, la serveuse, le patron, l’épicier et Jean vont tous répéter la même chose « Oh! Un rhinocéros. » (p.41-42) Ils réagissent tous de la même façon tel un troupeau de moutons qui se suivent. Cette répétition illustre leurs manques d’individualiste, ils ne prennent pas en compte ce que les autres disent. Tout laisse croire que le terrain est propice à la rhinocérocite, car la ville semble facilement influençable, car c’est un lieu conformiste avec des gens sans jugement sensé. Les gens vont discuter et s’obstiner sur le nombre de cornes avec ses phrases sans queue ni tête comme « Le rhinocéros d’Asie a une corne, le rhinocéros d’Afrique, deux. Et vice-versa » les choses importantes sont mises de côté au lieu de cela, il y a des discussions futiles qui n’ont aucune valeur au sujet du vrai problème, qui est de savoir pourquoi il y a un rhinocéros dans la ville. Cela laisse croire que le monde du village a une faiblesse d’esprit ou bien un manque de jugement qui laisse présager qu’ils sont facilement influençables et ils sont près à suivre le même sens logique commune.

La prolifération souligne le phénomène de massification en présentant la progression des métamorphoses. Par le procédé de la mise en scène, Ionesco commence par deux rhinocéros anonymes suivis par quelques personnages tertiaires, ensuite ça sera le personnage de jean et d’autres personnages connus, pour aller vers la prolifération de groupes de gens inconnus, mais de plus en plus nombreux comme les pompiers et les prélats. Cette accumulation fait penser à une épidémie, le jugement individuel des habitants de ce village