Le 7 novembre dernier, Mr. Riccardo Petrella est venu offrir une conférence privilégié aux élèves du cégep du Vieux-Montréal. Mr. Petrella, emblème des sciences humaines modernes, a abordé plusieurs thèmes d’actualité, tous ayant une chose en commun : l’injustice et les droits humains. Sur une conférence d’environ une heure et demie, les principaux éléments qui ont été abordé sont l’eau, la marchandisation de l’éducation et la pauvreté. Dans le texte qui suit, je vous offrirai un compte-rendu de la conférence de Mr. Petrella. Premièrement, lorsque l’on parle de Mr. Petrella, on ne peut s’empêcher de mentionner l’eau, pas seulement l’eau comme une matière, mais aussi la marchandisation de celle-ci, l’accès à celle-ci ou encore le gaspillage de celle-ci. Lorsque Mr. Petrella nous parle d’eau, on sent dans sa voix la gravité de la situation, d’ici 2025 nous serons 8 milliards sur la planète, si avec une population mondiale de 7 milliards d’habitants en 2012 la majorité de la population n’a pas accès à l’eau, la tâche est herculéenne. Selon Ricardo Petrella, la méthode la plus efficace pour arriver à un bon partage de ce bien commun est d’empêcher le secteur privé, soit les multinationales, d’arriver à marchander l’eau, à faire de l’eau l’or bleu. L’eau est un bien commun et l’accès à l’eau fait partie du droit à la vie, car comme chaque espèces vivantes, sans eau on meurt. Mais encore une fois, lorsque l’on parle de droit à la vie, on parle de capitalisme et de secteur privé or ceux-ci ont déjà accepté la privatisation de l’eau, c’est un défi colossale que de changer la décision de ces hommes d’affaires. De plus, leur régime a été mis sur pied il y a près de vingt ans de cela, lorsque les pays ont décidé de considérer l’eau comme un bien économique, ils pensaient qu’en donnant une valeur monétaire à l’eau, les gens l’utiliseraient avec plus de restrictions, tandis qu’au contraire, c’est à partir de ce moment que la conquête de l’eau par le secteur privé s’est