Richesses du monde
Comment l’ensemble des auteurs ont intégrés les éléments du passé, sur quoi cela a-t-il aboutit ? Ce que l’on remarque, c’est que si les oppositions ont été forte fin du 19 et début du 20ème, on a eu des moments ou des espèces de consensus se sont formés. On a eu des séparations des écoles même si on a cru qu’elles se rejoignaient. Ce consensus, on l’a appelé la synthèse néo keynésienne. Avancée des autres écoles. Les monétaristes avec Friedmann vont retrouver les fondamentaux des théories classiques et les post keynésien refuserons le dictât de la pensée classique. Nous verrons donc successivement les convergences et les analyses divergentes. Orientations théoriques qui viennent de s’affirmer avec de nouveaux auteurs. I.) Les convergences théoriques
Les convergences théoriques se situent au cours des 30 glorieuses années 50/70. Un certains nombres d’économistes s’accorderons et voudront apporter des solutions à la problématique des déséquilibres.
I.1) Le courant de la synthèse classico keynésienne
Hicks est l’initiateur en 1937 de l’économie de la synthèse. Il estimera en fait que les analyses keynésiennes sont un cas particulier du modèle néo classique. Pour lui en effet, la situation de sous emploi keynésien est un déséquilibre particulier parmi plusieurs cas qui inclut l’équilibre. Si Hicks est l’initiateur de la synthèse classico keynésienne il sera accompagné de plusieurs prix Nobels : Samuelson et Tobin. Hicks allié à Hansen vont analyser les impactes des politiques économiques grâce à un modèle de l’équilibre que l’on nomme le model ISLM. Ce modèle met fin à la dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire pour juger de l’efficacité des politiques de relance de type keynésien. Pour ce modèle, les relances conjoncturelles sont efficaces. La politique de dépense publique conduite par l’Etat n’engendre pas d’effet d’éviction à l’égard des