Rien
De plus, il n'est indiqué seulement qu'un lieu qui n'est autre que « Verrières », une « petite ville » de « la Franche-Comté » (l. 1-2). De par sa sobriété, cette phrase donne peu d'éléments sur le texte et suscite l'envie chez le lecteur de connaître la suite.
C'est surtout l'adjectif qualificatif « ('lune des plus) jolies » de « la petite ville » qui attire l'attention du lecteur, qui veut connaître les causes et les détails de l'emploi de ce terme.
Ainsi, le lecteur a envie de continuer sa lecture.
Comme chez Stendhal, Emile Zola, dans La joie de vivre, introduit son texte par un courte phrase.
Là aussi, la scène est décrite. Mais la phrase est conjuguée à l'imparfait et au passé simple.
Le cadre spatio-temporel est donné ici : « Six heures sonnaient au coucou de la salle à manger ».
Et on découvre un personnage nommé « Chanteau ».
D'autre part, on apprend que le personnage perd « tout espoir », ce qui apparaît comme un élément perturbateur chez le lecteur et lui donne envie d'en savoir plus. En une seule phrase, beaucoup d'éléments sont présents.
Contrairement aux deux autres débuts de romans du corpus, dans la première phrase de Pierre et Jean de Guy de Maupassant, la scène commence in medias res, c'est à dire au milieu de l'action. Toujours en rupture avec les deux autres extraits, ici, la phrase est plus longue.
L'interjection « Zut ! » surprend le lecteur, et là aussi on découvre un personnage appelé « le père Roland ». Grâce à certains indices (« eau, ligne, mer »), on comprend qu'une scène de pêche se déroule. Là aussi, le lecteur veut chercher à comprendre le comportement du protagoniste. Pour cela, il se doit de continuer sa lecture.