rien
En attendant Godot est une pièce de théâtre qui relève de l’absurde, écrite en 1942 et publiée en 1952 à Paris, par Samuel Beckett. Composée à l’époque contemporaine, quelques années après la Seconde Guerre mondiale, cette pièce est l’une des plus célèbres du théâtre absurde. /C’est à l’aide d’arguments et de preuves tirés de cette pièce de théâtre, que nous démontrerons qu’il s’agit d’une représentation de l’absurde. /Nous nous attarderons à l’interdépendance entre Vladimir et Estragon, à l’existence de Lucky, ainsi qu’à l’existence en générale, représentée par le temps.
Tout d’abord, il est évident que dans cette pièce, les personnages principaux, Vladimir et Estragon, sont dans l’interdépendance. En effet, la phrase suivante, écrite au mode conditionnel : « Estragon […]. — Il y a des moments où je me demande si on ne ferait pas mieux de se quitter. », (page 19) souligne une supposition, voire même une atténuation. Ce procédé révèle que la séparation entre les deux personnages pourrait mettre fin à l’absurde, au non-sens de leur relation. De plus, l’utilisation de phrases courtes comme :
Vladimir. — Question de tempérament
Estragon. — De caractère.
Vladimir. — On n’y peut rien.
Estragon. — On a beau se démener.
Vladimir. — On reste ce qu’on est.
Estragon. — On a beau se tortiller.
Vladimir. — Le fond ne change pas.
Estragon. — Rien à faire. (page 26) accélère le récit et permet aussi, par une ponctuation forte et rapprochée et par la suppression des mots de liaison, d’exprimer le désordre, l’absurdité. C’est ce qui crée l’effet de fusion entre les personnages. On comprend finalement que Vladimir et Estragon sont interdépendants par la fusion entre eux. L’un ne peut vivre sans l’autre. Ça ne fait aucun doute.
Deuxièmement, on peut constater que l’existence de Lucky relève d’un non-sens. Il est en effet possible de relever, dans cette pièce, des répétitions de