La paix est souvent définit par l'absence de conflit armé entre des nations, des états, des groupes humains ou l'absence de conflit avec nous et le monde extérieur, c'est à a dire " la paix de l'âme ". Quand on se demande si nous pouvons faire la paix on cherche ici à savoir si il y a une possibilité, une légitimité à pouvoir réaliser, par un ensemble de procédés de gestes habituels, la paix. On sait que celle-ci est une vertu qui est le fruit de longs efforts. On peut donc supposer que c'est " un point d'aboutissement ". Mais on cherche surtout à savoir dans quel cas nous devons ou pouvons faire la paix ? Qu'est ce que ce but exige pour pouvoir le réaliser selon les contextes ? On s'intéressera alors dans un premier temps dans des cas où la paix peut être appliqué et enfin dans celle où elle ne peut pas.
I. On peut faire la paix. Tout d'abord, il est bel et bien possible de faire la paix. En effet, la paix est d’abord représentée par l’esprit humain (sous forme d’image sensible ou d’idée intelligible) comme une cessation des conflits interindividuels et collectifs et donc comme un état de repos qui serait comme tel susceptible de procurer la conservation et la reproduction de sois par la médiation de l’expression de sois et de la communication avec autrui et même le respect mutuel des hommes comme des personnes d’égale dignité et liberté (ce qui fonde la vie bonne). On peut donc dire que la paix est une exigence morale. Celle-çi est souvent synonyme de calme, quiétude, douceur, sérénité ... On cherche donc en réalité à aboutir à cet idéalisme de " paix interieur ". Elle entraîne une sorte d'indifférence, elle détermine un certain recul. Il faut abolir tout ce qui résulte de l'ordre du sentiment, de la sensation... de la pertubation en soi. Beaucoup de personnes recherche cette sérénité et l'intègrent à la vie quotidienne. Le bouddhisme par exemple est globalement une religion basée sur la " paix intérieur ".
Ensuite , il est réalisable de faire la paix