Rimbaud , aube
Transformation du réel en un univers féerique : Une hésitation entre rêve et réalité : l’octosyllabe initial constitue une affirmation « j’ai embrassé l’aube d’été » reprise par « je l’ai entourée avec ses voiles amassés » mais le dernier octosyllabe casse tout la magie et oblige à un retour brutal à la réalité → le poète a vécu une expérience mystérieuse proche de l’initiation. Un univers onirique : « palais, pierreries, déesse, cime argentée » → richesse + lumière + être surnaturel ; Un univers personnifié : la nature est présentée comme un monde vivant (personnification ) → « haleines vives et tièdes, pierreries regardèrent, une fleur me dit son nom, wasserfall blond qui s’échevela » Le poème appartient au recueil les Illuminations à prendre au sens de mise en lumière. Le poète apparaît comme celui qui révèle le monde aux hommes : il est celui qui chasse l’aube, qui pénètre et fait l’expérience de l’univers caché. Il apparaît tout d’abord comme « un mendiant » puis comme un enfant → passage de la première personne à la troisième personne ce qui crée une ambiguïté : soit le poète a capturé l’aube qui a donné naissance au jour, soit le poète