Rimbaud : le mal
Extrait de poésie en 1870. C'est un sonnet classique composé de 2 parties :
o Alexandrin o , la mètre (le vers) Rime ABAB dans le quatrain, CDD dans le tercet.
Rimbaud est un révolté. Il écrit en plein contexte. C'est aussi un fugueur. Il a été élevé dans la religion catholique avec sa mère. Etant forcé à aller à la messe le dimanche, il pose un regard critique sur la Bourgeoisie.
La guerre éclate en 1870 et il dit que c'est le mal.
Il accuse les hommes politiques d'être responsable de la mort des hommes et complice de la religion.
Annonce des axes
Dans ce texte, nous aurons 3 axes :
o peinture de la guerre et de la dénonciation de la guerre o La satire de dieu et de la religion o la nature
Etude méthodique
I) Peinture et dénonciation de la guerre
1. Le carnage
Ce poème peint l'horreur et la boucherie de la guerre. Il la dénonce sur un ton virulent. Cf : Candide Chap. 3 "boucherie héroïque" très forte antithèse. Juxtaposition de deux termes antithétique ® dévalorisation de la valeur de l'héroïsme ; Voltaire dénonce la complicité de l'Eglise et du Roi.
Rimbaud la décrit ici dans le 2ème quatrain v.1 à 6.
Dés le v.1, la métaphore "les crachats rouges" donne le ton du poème.
Pour insister sur un mot en poésie, on le place soit au début, soit à l'hémistiche ou soit à la fin du vers.
Importance de la place de "crachat". Un mot aux sonorités dures, terme très vulgaire et trivial, qui évoque le désagréable, le dérangement et le réalisme.
"Crachat rouge" évoque le sang, opposition entre le ciel bleu…, l'or, le vert.
Le canon crache du feu en 1870. Le mal a la couleur du feu, du sang, et de la haine. Nous avons un enjambement entre le vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon.
Le rouge du vers 1 est repris par écarlate v.3,