Rire et politique : bon ménage ?
Pour commencer, lorsque que l'on prend la signification propre de chacun de ces deux mots, « rire » et « politique », on pourrait aller jusqu'à penser qu'aucune corrélation entre eux est possible. En effet, le rire se définie comme « 1. Se moquer de quelqu'un ou de quelque chose, blaguer. 2. Montrer de la gaieté. 3. Agir peu sérieusement. ». Ainsi, il apparaît clairement qu'au vu des termes employés, le rire n'aurait pas sa place de le monde sérieux de la politique, qui elle se défini comme « 1. Qui est relatif aux affaires publiques. 2. Manière de diriger un État. ». De plus, les quelques incursions d'humoristes sur le devant de la scène politique (Coluche, Patrick Sébastien, Bigard...) se sont montrer des échecs. On s'interroge alors sur la réelle place du rire, de l'humour, en politique. Néanmoins, nous pouvons constater que les politiciens, de plus en plus, n'hésitent plus de nos jours à se servir du rire comme une arme, un moyen de faire passer un message. Ceci permet aux premiers abords d'adoucir notre vision de la vie politique et que celle-ci se montre plus moderne. Nous pouvons alors nous demander : le rire et la politique font-ils bon ménage ? Pour cela, je traiterais d'abord dans un premier temps que ces deux termes me semblent incompatibles, mais j'aborderais dans une seconde le fait que le rire peut aussi avoir des pouvoirs politiques.
Tout d'abord, il m'apparait que ces deux domaines s'avèrent être comme des antagonistes. En effet, le rire, comme l'a évoqué le philosophe antique Aristote, enraye le mécanisme de domination, et de ce fait remet les personnes à égalité. Ceci n'est alors pas compatible avec la politique, dans lequel la subordination du peuple est nécessaire pour respecter les lois, les normes mises en place par des dirigeants, des politiciens. Les élus doivent inspirer du respect et une certaine résignation chez les concitoyens pour permettre d'avoir une relative influence sur