Rire pour quoi faire ?
Thème général :
- Le rire est communicatif, c’est aussi un moyen de défense
Présentation du corpus :
- doc3 : rire pour soulager, doc1 : rire pour guérir, doc2 : rire pour survivre
Annonce du plan :
- tout le monde est concerné, mais certains en ont plus besoin, selon le contexte (qui & quand)
- le rire peut est spontané ou déclenché, mécaniquement ou intellectuellement (comment)
- rire a effets positifs, voire vertus thérapeutiques ; il peut même sauver la vie (but & efficacité)
DVPT Tous concerné : famille et amis dans un enterrement, une situation universelle et intemporelle (doc3). L’auteur-interprète Bruno Nicolini, alias Bénabar, parle d’une situation qu’il semble avoir vécu personnellement. Depuis 20 ans, une femme, Clémentine Dunne, a décidé d’en faire son métier, grâce à son personnalité joyeuse et sa connaissance du yoga, pour s’occuper de personnes en souffrance : surtout des retraités aux corps usés et déprimés par l’oisiveté ou la solitude, mais aussi des salariés d’entreprise et des infirmières, dont le travail est très prenant. Des associations font aussi appel à cette « rirothérapie » (doc1).
(transition) A la fin de la 2e guerre mondiale, une prisonnière en camp de concentration, Geneviève Tillion, décide de faire appel au rire pour s’occuper d’elle-même et de ses codétenues (doc2). Dans un contexte aussi atroce, comment peut-on déclencher le rire ?
Il faut distinguer en effet entre le rire spontané (doc3) et le rire provoqué (docs 3&4). La chute d’une personne est un gag universel d’une grande efficacité (doc3). La rirothérapie fait appel à des exercices mécaniques, en groupe (rondes), en binômes (massages) ou en solo (histoires racontées). La façon de raconter une histoire drôle repose sur des techniques connues, que l’on retrouve dans la chanson de Bénabar comme dans l’opérette-revue de Tillion : effets de styles…
(transition) Quel que soit le déclencheur, le résultat est le même : un effet de cohésion (rire