Ce dossier s’intéresse au droit à rire de tout. En effet, tous documents se référent plus ou moins explicitement au thème du rire. Ainsi, Pierre Sianskowsky avec l’article « Peut-on-rire de tout? paru dans le Label France en octobre-décembre 2004 et le discours prononcé le 22 juin 2005 par Charles Beer, ils abordent le sujet problématique: peut-on rire de tout? sous un l’angle juridiquepolitique. Le dessin de Schvartz dans Charlie Hebdo publié en février 2006 et l’extrait « Modeste proposition pour empêcher les pauvres enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public » écrit par Jonathan Swift en 1729, nous font réfléchir sur les limites du rire.
Peut-on rire de tout? Jusqu’ou peut-il aller?
Le dossier permet de comprendre les fonctions du rire et ces limites.

La liberté d’expression est garantie par la Constitution, comme l’a montré Sianskowsky. Tous les sujets sont permis, y compris les plus graves, sous entendu que l'on peut rire de tout. Cette opinion est aussi confirmée par Charles Beer. Ce dernier, soulignant que le rire fait partie de la vie humaine, et est le garant d’une société libre.
De plus, selon lui, le rire permet d’affronter la réalité et de se distancier du tragique. C’est aussi un moyen de garantir la liberté politique et d’être un rempart contre la tyrannie.
Le rire permet de dénoncer l’inhumanité, l’injustice de l’économie politique, mais également d’améliorer notre société en corrigeant les vices de l’homme. En effet, Jonathan Swift à travers son récit, fait allégorie à la misère des paysans qui sont mangés dans un sens figurative par leurs patrons. Mais également le cas à travers l’illustration du dessin de Schavartz, qui nous montre la difficulté de la lutte contre le chômage et l’inefficacité de cet organisme public.

Néanmoins, le rire se heurte à des limites.
En s’appuyant sur la réponse de Pierre Desproges à la question « peut-on rire de tout? Sianskowsky et Beer