Robert capa
Il fut peut-être l'un des photographes de guerre les plus célèbres et a couvert les plus grands conflits de son époque.
En 1931, lorsqu'il est forcé de quitter sa ville natale pour Berlin, à l'âge de 17 ans, contraint à l'exil par le régime autoritaire de son pays natal, il a pour objectif de faire carrière dans le journalisme. Il trouve un premier travail comme apprenti développeur dans une agence de photos berlinoise. Parallèlement il suit des études de sciences politiques à la Deutsche Hochschule für Politik.
Il fait la rencontre de Simon Gutman, fondateur de l'agence photos Dephot, qui lui donne l'occasion de couvrir son premier sujet, Léon Trotsky. Il part donc en 1932 à Copenhague (Danemark), pour photographier le responsable communiste pourchassé par des assassins aux ordres de Staline.
Juif, il quitte l'Allemagne pour Paris, lorsque Adolf Hitler accéde au pouvoir. C'est dans cette ville qu'il rencontre dans les cafés de Montparnasse David Seymour et Henri Cartier-Bresson, avec qui il fonde quelques années plus tard la coopérative photographique Magnum. Il décide de franciser son prénom pour ne pas heurter les administrations, et se fait connaître sous le nom de André Friedmann. Épais sourcils, yeux et cheveux noirs, lèvres charnues, son charme est immense.
Il fait la connaissance de Gerda Taro, une étudiante allemande juive et anti-fasciste, qui d'assistante, devient photographe. Avec cette dernière, il partage une romance.
En 1935, il crée avec elle un subterfuge. Ses photos se vendant très mal en ces temps de disette, il décide de prendre un pseudonyme : « Robert Capa », qui est proche du nom du réalisateur Frank Capra, de plus, en hongrois « cápa » signifie requin. En prenant ce pseudonyme, il invente tout un personnage autour de lui. Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain.
La même