Robert desnos
Robert Desnos est né le 4 Juillet 1900. Au collège il est plutôt mauvais élève. En fait les cours ne l'intéressent pas et surtout il déteste le discours patriotique qui s'y développe. Il préfère lire Hugo et Baudelaire et surtout se passionner pour la culture populaire : romans, populaires, bandes dessinées, Fantômas et ses couvertures bariolées de couleurs, en un mot tout ce que les Surréalistes nommeront plus tard la "Poésie involontaire".
À son père qui souhaite lui voir faire des études pour embrasser une carrière commerciale, il oppose son désir farouche de devenir poète et arrête le collège, muni du brevet. Mis en demeure d'assumer son choix, il vit tant bien que mal de petits boulots, se forge une vaste culture autodidacte et fréquente des jeunes gens dont il partage la révolte contre les massacres de la guerre qui s'éternise de 1914 à 1918.
Ses premiers poèmes se font l'écho de ses découvertes littéraires — Apollinaire, Laurent Tailhade, Germain Nouveau, Baudelaire, Rimbaud. Certains sont publiés dans de petites revues comme des jeunes.
Mais en 1920 et 1921, Desnos doit faire son service militaire, d'abord à Chaumont puis au Maroc.
André Breton et Philippe Soupault ont déjà inventé « l'écriture automatique », forme d'expression aussi peu contrôlée que possible par la raison et décident de se regrouper avec d’autres amis pour mener l’expérience du surréalisme, Desnos intègre le groupe et participe de manière éclatante aux expériences d'écriture automatique, de sommeils hypnotiques, de récits de rêves ou de fantasmes en 1922. « Le surréalisme est à l'ordre du jour et Desnos est son prophète », dit Breton. Mais les rapports entre ses compagnons et Desnos deviennent de plus en plus tendus ce qui provoque la rupture en 1929.
Il voue une passion sans espoir à l'émouvante chanteuse Yvonne George, « la mystérieuse » qui hante ses rêveries et ses rêves, et qui règne sur ses poèmes des « ténèbres ». Qui meurt en 1929 plongeant