Le soleil venait à peine de se lever. Robinson comme à son habitude alla faire un tour sur la plage, mais ce jour la tempête avait était brusque. Il vit un bateau sans doute échoué par l’immensité des vagues et la puissance du vent. Le naufragé ne prit pas garde, et s’aventura tout de même sur l’épave. Il entra dans la première pièce du navire : l’entrée. Devant lui, des tonneaux sûrement utiles pour construire sa cabane. Il les examina mais s’aperçut qu’ils étaient trop moisis par l’eau pour en faire le moindre usage. À sa droite, un coffre lui retint son attention. Il s’assura que celui-ci ne soit pas trop lourd et l’embarqua donc sur la plage. Il revint sur le bateau et continua sa visite. Il arriva dans la cuisine, et surprise : des dizaines de pots de confiture. Ils étaient si bien fermés que l’eau n’avait pas pu y pénétrer. De là, il accéda à une chambre, ouvrit l’armoire et y trouva des vêtements.
« Ils sont mouillés, mais aucun problème, je les ferais sécher »
Vint le tour du salon, le plus important était là : un énorme coffre, beaucoup plus gros que l’autre, avec à l’intérieur, des bougies à peine utilisées. Des shampoings, une cinquantaine de sandwichs, des fusils plus puissants que ceux de La Virginie, 4 rouleaux de ficelle, une pelle, et une hache. L’expédition étant finie, Robinson descendit de l’épave, et fit des aller – retours entre le bateau et la plage, pour ramener les objets trouvés sur le navire.
C’était la fin de la matinée, le naufragé était extrêmement épuisé de sa course. Mais qu’importe, la nourriture lui redonnerait des forces et il en avait suffisamment. Entre les animaux qu’il avait enfermé dans l’enclos, les dizaines de pots de confiture, les fruits des arbres, et la cinquantaine de sandwichs, il pouvait tenir plus d’une année.
Mais le plus important était aussi de construire la maison. Après une après-midi de recherche, il trouva une grotte assez grande pour une personne, et pas trop froide. Quelques mauvaise herbes trainés,