Le mot « robot » trouve son origine dans les langues slaves (polonais, tchèque,...) dans le mot robotnik qui signifie esclave ou travailleur. Le mot a été utilisé pour la première fois en 1921 par Karel Capek qu’on cite comme son créateur (il figure dans une pièce de théâtre appelée R.U.R. pour Rossum’s Universal Robots).
Sa définition selon le dictionnaire (Petit Robert éd. 1994) est : « Mécanisme automatique à commande électronique pouvant se substituer à l’homme pour effectuer certaines opérations, et capable d’en modifier lui-même le cycle en appréhendant son environnement. ». Le Robot Institute of America le décrit lui comme « un manipulateur multifonctionnel reprogrammable, conçu pour déplacer, par des mouvements variables programmés, des pièces, des outils ou des instruments spécialisés, de manière à effectuer des tâches diverses. » Cette définition, plus spécialisée et plus précise, spécifie bien que le robot est programmable et effectue un mouvement, deux critères importants.
La définition de robotique est, toujours selon le Petit Robert éd. 1994 : « Ensemble des études et des techniques permettant l’élaboration de robots ». La robotique moderne essaie de créer des robots se substituant à l’humain dans des tâches trop difficiles. Ses enjeux sont donc multiples puisqu’il s’agit d’améliorer au maximum la productivité, de simplifier le plus possible la vie aux êtres humains, cela en accomplissant les tâches difficiles, dangereuses ou peu agréables (répétitives par exemple). Du robot chargé de peindre les nouvelles voitures jusqu’au robot qui est envoyé sur Mars afin de découvrir des zones encore inconnues, en passant par les robots soldats, l’intérêt scientifique, mais aussi économique et social est largement démontré. C’est dans cette optique que la robotique connaît des avancées de plus en plus grandes, grâce aux améliorations techniques et au progrès sur les langages de programmation utilisés.
Si on remonte à l’origine des robots, c’est à la fin du