Rocheclair
Lors de sa création et de son développement, l’entreprise doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances.
Pour exercer son activité, l’entreprise engage d’abord des dépenses : réalisation des investissements matériels (terrains, installations, constructions) ; achats des matières et des fournitures, rémunération de la main d’oeuvre)…
Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de la commercialisation, que des recettes seront encaissées après la réalisation des ventes.
Il y a donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements.
Ce décalage crée des besoins de financements que l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités.
On distingue :
- les besoins de financement liés au cycle d’investissement (dépenses sur le LT récupérés après quelques années) - les besoins de financement liés au cycle d’exploitation (dépenses sur le CT)
Le choix du financement dépend principalement de la forme de l’entreprise et de sa taille. En effet, il existe plus de 3.2 millions d’entreprises en France, de l’entreprise artisanale à l’entreprise multinationale.
1. Le cycle d’investissement
1.1. Le financement du cycle d’investissement
Le cycle d’investissement concerne l’acquisition et l’utilisation des immobilisations nécessaires à l’activité de l’entreprise (machines, moyens de transports, matériel informatique) qui constituent ses outils de travail.
Ce cycle est continu et s’étend sur plusieurs années.
1.2. Les besoins de financement du cycle d’investissement
Le besoin de financement peut être lié à des investissements corporels (ou matériels), incorporels (ou immatériels) et financiers.
A. Les investissements corporels
Ce sont les biens d’équipement (terrains, locaux, usines…) dont l’investissement est inscrit à l’actif du bilan (sauf acquisition en crédit bail).
Ces investissements sont classés en 3