Roi lear
Cette cohérence est-elle préservée lorsque la pièce King Lear est traduite ? Les trois traductions étudiées, celle d’Yves Bonnefoy, de Jean-Michel Déprats et de Pascal Collin, toutes mises en scène, produisent chacune à son tour une cohérence thématique et théâtrale voisine de celle du texte source, mais qui se forme par le biais de moyens de cohésion différents. Ainsi, Collin rend-il la violence de la pièce en partie par le recours à la modernité lexicale, tandis que Bonnefoy privilégie la recherche d’une forme poétique qui puisse faire écho à la concentration du vers shakespearien. Déprats, enfin, met l’accent sur le relief rythmique et sémantique de la langue de Shakespeare.
On se penchera donc sur les moyens de cohésion stylistique dont se servent les trois traducteurs, afin d’étudier la cohérence textuelle et théâtrale qui en découle dans chacune des traductions.
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Mots-clés : métaphore, rythme, violence, théâtralité
Keywords : metaphor, rhythm, violence, theatricality
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Ce document sera publié en ligne en texte intégral en octobre 2012.
Plan
Les traductions de King Lear
Métaphores et mots-clés suggestifs de violence
Répétitions, variations rythmiques
Aperçu du début du texte
King Lear est une pièce marquée au sceau d’une violence physique et verbale qui, résultant de l’hypocrisie et de la soif de pouvoir des personnages, les pousse au meurtre et à la délation. Cette