Roland Topor est un artiste que j’aime particulièrement, j’apprécie personnellement la façon dont il ose tout, il n’hésite pas à «crier» ses idées quoi que ce soit le moyen soit dans le monde littéraire, le cinéma, le théâtre, le dessin il exprime clairement les choses. Il est quelqu’un d’assez original, productif, intellectuel et surtout controversiel, ce qu’à mon avis est le plus important, car il ouvre des portes à des nouvelles idées et crée des mouvements, il fait bouger les pensées... on l’aime bien ou ne l’aime pas du tout! ça c’est Topor!... Il fréquentait Alejandro Jodorowsky, cinéaste et écrivain qui me plaît beaucoup et dont ils partagent le gout pour le grotesque et le cru, la franchise et l’extravagance. Topor est née le 7 janvier 1938, à Paris. Ses parents étaient juifs originaires de Pologne, plus précisément de Varsovie. Ils échappaient l’occupation nazie et se réfugièrent en France. Abram Topor, son père, était peintre et sculpteur dans son pays ce que surement a poussé Roland à faire ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris où il apprend la technique de la gravure. Pendant ses études il était déjà considéré un artiste impubliable et pour cela un de ces dessins a été publié dans la couverture du magazine satirique «Bizarre, série bête et méchante» en 1958. Deux ans après il illustre le petit traité «l’architecte» de Jacques Sternberg. Les masochistes est le nom de son premier album de dessins publié par la même édition que Sternberg: terrain vague. Et il commence sa participation à la revue «fiction» en décembre 1960 en publiant son premier conte « l’amour fou» . En 1961 il commence à travailler pour la revue satirique «hara-kiri» ce jusqu’en mai 1966. c’est durant sa collaboration pour harakiri que l’on voit un grand progrès dans son dessin et il devient plus extravagant. C’est dans cette année qu’il gagne le prix de l’humour noir. Le début des années 60 est une année importante pour lui car il fait connaissance avec