Ronsard derniers vers
A. Un autoportrait sous forme de cadavre (premier et second quatrain) Dès le début du poème, le poète donne le ton, il est fatigué et malade, ces indications nous sont données par la phrase « je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Cette phrase décrit clairement qu’il est à l’état de cadavre, de squelette, cela a pour but de mettre en relief sa déliquescence physique. Il y a ensuite une série de description « Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé », ou l’auteur accumule ainsi une série d’adjectifs qui ont la particularité de comporter le préfixe « de » qui exprime la négation ou la privation. Puis si l’on se penche sur le premier quatrain dans sa généralité on remarque que le poète multiplie la forme négative (« je n’ai plus… » « Je n’ose voir… ») pour signifier qu’il est affaiblie et donc ce qui lui manque. Et enfin l’auteur écrit ces vers en utilisant un Champ lexical bien précis qui est le champ lexical de la terreur inspirée par son état. Pour ce qui est du rythme, il est lent pour ce qui est du premier vers, saccadé pour le second, implorant au troisième vers et enfin le quatrième vers prend la forme d’une conclusion sur son état physique. Notons une accumulation de « dé » au niveau du second vers ce qui, comme dit précédemment exprime la négation ou la privation, mais aussi il y a l’échos que ce « dé », de même qu’à la fin de chaque mot du deuxième vers il y a la répétition « é » qui fait écho. Ensuite au seconde quatrain, l’auteur fait référence, comme il aime à le faire dans ses poèmes, à l’antiquité, et plus précisément, à Apollon et a son fils Asclépios. Cet allusion à ces deux dieux de l’antiquité n’est pas anodine et donne des indication sur l’état de santé du poète, il est très malade et en mauvais état physique car les dieux de la divination et de la médecine ensemble ne peuvent rien faire pour lui. Et pour finir, sur cette partie du poème, le rythme est un peu plus rapide que pour le précédent quatrain, quoi qu’il