Rosie the riveter
Le personnage est devenu par la suite à la fois une icône féministe et un symbole de la dimension économique naissante jouée par la femme aux États-Unis1.Lors de la Seconde Guerre mondiale, une campagne de presse fut lancée pour convaincre la population que les femmes pouvaient riveter, souder ou construire des bâtiments militaires au lieu de rester travailler chez elles ou dans les secteurs habituels tels que l'industrie textile.
Le caractère emblématique du riveteur remonte au début du xxe siècle, à la période de la construction des gratte-ciels à Chicago et Manhattan, notamment les travaux épiques des « sky boys » à l'occasion de l’achèvement de l'Empire State Building.
L'affiche la plus célèbre fut « We Can Do It! » (« On peut le faire ! »), créée pour Westinghouse en 1943 par J. Howard Miller, symbole de force et de féminité, elle s'inspire d'une photo de Geraldine Hoff Doyle à l'usine Westinghouse en 1941 prise par un photogaphe de l'agence United Press international (UPI). Cette affiche fut collé sur les murs de l'usine pendant 2 semaines seulement, du 15 au 28 février 1942. Recouverte par les autres affiches de Miller elle disparut totalement.
« Rosie the Riveter » est une couverture du Saturday Evening Post faite par Norman Rockwell (paru le dernier lundi de mai 1943, jour du Mémorial Day)2, qui piétine Mein Kampf en mangeant son sandwich pendant une pause, un énorme pistolet à rivet posé sur ses genoux3 .Norman Rockwell s'inspira d'une chanson composée par Redd Evans et John Jacobo s'intitulant "Rosie the riveter".Cette couverture, inspirée du prophète Isaïe de la chapelle Sixtine, peint par Michel-Ange. " Rosie the Riveter" montre