Le texte que nous étudierons est extrait du livre 2 de l’Emile ou l’éducation de Rousseau. Rousseau écrit au 18ème siècle, siècle des Lumières qui est marqué par de nombreux mouvement intellectuels scientifiques et culturel qui vont pousser les philosophes et les penseurs avide de connaissance à transmettre les savoir. Ce siècle va alors être marqué par l’instruction qui va passer par la transmission des connaissances. Cependant la pédagogie Rousseauiste va s’opposer très franchement à cette conception en matière d’éducation en effet Rousseau expose un système pédagogique qui consiste à ne rien enseigner à l’enfant , il faut privilégier l’éducation naturelle à l’éducation culturel ce qui ne signifie pas pour autant que la nature est la seule éducatrice car l’homme va avoir un rôle de guide pour l’enfant. Mais alors
Nous verrons dans une première partie la règle d’or de l’éducation qui consiste à savoir prendre son temps avec l’enfant et à retarder l’usage de la raison jusqu’à ‘à l’âge de douze, ou l’éducation intellectuelle pourra commencer. Et dans une deuxième partie Rousseau va proposer une instruction particulière : l’éducation négative, d’apparence paradoxale cette pédagogie ne signifie non pas un laisser en matière d’éducation mais plutôt qu’il faut laisser s’épanouir chez l’enfant ce qui lui est propre, pour ce faire Rousseau prescrit d’aller toujours à l’encontre de l’enseignement commun c’est-à-dire celui qui consiste à enseigner un maximum de choses en un temps limité.

1)Dans cette première partie, Rousseau en bon maître donne la plus importante règle de l’éducation qui consiste a ne pas chercher à gagner du temps mais plutôt a en perdre. Il faut perdre du temps pour un gagner. Le temps est déterminant dans la pédagogie rousseauiste on peut le constater à travers le découpage du livre. L’Emile est découpé en plusieurs partie qui correspondent à des tranches d’âges chronologiques (0/5, 5/12,12/15, 15/20 et l’âge adulte) ; ces tranches