Rousseau commentaire sur le bonheur
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1772 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe du 18eme siècle. C’est un penseur original qui a inspiré les révolutionnaires français. Il acquiert la gloire en 1750 avec son Discours sur les sciences et les arts. Son œuvre principale, Du contrat social analyse les principes fondateurs du droit politique. Il est particulièrement célèbre pour ses travaux sur l'homme, la société ainsi que sur l'éducation par exemple dans L’Emile. Rousseau est préromantique et sensible. Il a eu une enfance difficile et aime la solitude. Il raconte sa vie dans ses plus célèbres autobiographies : Principalement les Confessions, mais aussi les Rêveries.
Les Rêveries du promeneur solitaire a été publié après la mort de rousseau. A travers cet ouvrage, il présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, à travers un isolement relatif, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature. Il expose ses réflexions de la vie et du bonheur à travers son expérience personnelle. Dans cet extrait de la Ve promenade, nous allons voir comment Rousseau présente la nature, puis comment il exprime le bonheur.
Rousseau représente la nature par un sentiment de sérénité. L’extrême sensibilité du narrateur lui permet d'entrer en communion avec la nature, c'est avec la elle qu'il prend conscience de son existence. C’est grâce à cette nature, et plus précisément à cette île qu’il est heureux. Ne pas être sous l’emprise de l’amour propre est donc primordial pour le promeneur qui désire être seul. Ce texte est principalement composé de descriptions, notamment des personnifications, exemple : « Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celle du lac de Genève […] mais elles ne sont pas moins riantes ». Il réfère une nature sauvage. On constate alors une opposition des deux rives par les mots « plus » et « moins